Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Osinski 2008
8 août 2008

X) Unité dans les facultés : les relations UMP-UNI

Parlons de notre présence dans le monde étudiant : le principal défi qui nous attend et d’assurer la cohérence de l’implantation de la droite dans les facultés et autres lieux d’enseignement supérieur. En effet, nous n’y sommes d’une manière générale pas assez forts pour nous permettre de nous diviser. Dans ce milieu, l’UNI (Union Nationale Interuniversitaire, la droite étudiante) dispose d’un maillage particulièrement efficace et elle réalise un travail remarquable sur les questions relatives à l’éducation et à la vie étudiante. Il s’agit donc de faire en sorte que l’UMP n’aille pas inutilement à l’encontre de l’UNI dans ces domaines. Donner plus de cohérence à notre message, celui de la droite, est primordial.

Bien sûr, cela ne va pas à l’encontre de l’indépendance de l’UNI vis-à-vis de l’UMP, cette dernière devant simplement veiller à ce que con implantation ne donne pas lieu à des conflits locaux destructeurs. Si l’UNI est un syndicat qui rassemble largement des étudiants de droite, du Nouveau Centre au MPF, certains n’étant adhérents à aucun parti politique, tandis que les Jeunes Populaires sont une organisation politique travaillant sur des thématiques plus nombreuses, les deux organisations, loin de s’opposer, sont complémentaires.

En effet nous pouvons rappeler que l’UNI et les Jeunes Populaires partagent la même vision de ce que doit être l’enseignement supérieur : il doit avant tout servir à l’intégration dans le monde du travail en formant des personnes adaptées aux besoins du marché du travail. Et cela, pour l’UNI comme pour l’UMP, passe par l’augmentation des possibilités de stages et une mise en valeur de filières courtes comme les BTS ou les IUT qui ont fait leur preuves en matière de formation aux exigences du monde du travail. Cette orientation est aussi celle qui a été prise par Valérie Pécresse depuis mai 2007, preuve s’il en fallait qu’il existe une réelle convergence de vue.

Au sein des universités l’UNI dispose d’un vrai ancrage que les Jeunes Populaires n’ont pas ; l’UNI dispose de représentants dans toutes les instances universitaires du CEVU au CNOUS en passant par le CNESER. L’UNI dispose d’une réelle expérience pour les problématiques d’éducation, renforcée par un travail de terrain, acquise au cours de 40 années de lutte contre l’influence presque hégémonique de la gauche dans les facultés. En revanche comme nous l’avons dit ci-dessus, les Jeunes Populaires ont une vision plus globale de la politique vu qu’ils ne se cantonnent pas au monde universitaire. Nous avons tout à gagner à tirer parti du travail de l’UNI dans ce domaine pour, ailleurs, donner à la droite de vraies solutions aux problèmes de société.

Donc que faire ? Il faudrait réaménager notre structure interne avec la redéfinition du rôle de « responsable Jeunes Populaires de fac » : ceux-ci ne devraient pas s’opposer à l’UNI mais plutôt l’aider au moment des élections universitaires comme elle aide l’UMP pour les scrutins nationaux (à l’image de ce qui s’est passé lors des dernières présidentielles). Au sein de l’université les élus de l’UNI au CEVU et au CA ont la légitimité de l’élection, un atout appréciable pour rassembler que n’ont pas forcément les responsables UMP. Vouloir s’opposer à l’UNI avec qui nous partageons notre vision de l’enseignement supérieur serait alors contre-productif.

Ensuite les militants jeunes populaires doivent au moment des élections universitaires voter et soutenir l’UNI (ce qui, bien sûr, ne signifie pas l’obligation d’adhérer, chacun gardant son entière liberté). Ceci pour que la droite puisse avoir au sein de chaque établissement des représentants, forts d’une élection, défendant nos valeurs, nos idées et notre vision de l’enseignement, qui est bien différente de celle de la gauche ou d’« apolitiques » revendiqués. On pourrait certes objecter que ce serait une « soumission de l’UMP à l’UNI » ; en fait ce serait plutôt à nos yeux un juste retour des choses vu que l’UNI a été de toutes les batailles nationales pour faire gagner la droite avec, en 2007 par exemple, les structures « Les Etudiants avec Sarkozy » et « Paslesroyal ».

Ce soutien permettra l’établissement de vraies relations de confiance et une meilleure coordination des Jeunes Populaires et des militants UNI en cas de grèves ou de tentatives de blocages comme se fut récemment le cas au moment du débat sur la LRU.

En effet avec un vrai « allié » au sein des universités, les Jeunes Populaires pourront créer une branche destinée aux jeunes qui ont fait des études courtes, et qui appartenant souvent aux classes modestes redonneront tout son sens au mot « populaire » qui devrait toujours caractériser notre formation. Il manque là une structure pour rassembler cette catégorie pourtant large et dont l’expérience, le parcours, peuvent apporter beaucoup à la droite.

Publicité
Commentaires
M
effectivement, rien de plus logique! il est dommageable qu'à chaque élections universitaires la droite divise ses voix!<br /> <br /> l'UNI a été d'une indépendance loyale et efficace pendant les présidentielles 2007 auprès des Jeunes Pop, je ne comprends pas pourquoi après c'est la guerre dans les facs entre nous! on se ridiculise pour des histoires de d'égo...<br /> <br /> bon courage pour l'élection au poste de président des jeunes pop.<br /> <br /> amicalement.<br /> <br /> Mickael.<br /> Jeunes Radicaux 49<br /> Jeunes Pop 49<br /> UNI Angers
J
Il est évident qu'il faut conserver notre unité avec le seul "syndicat" étudiant proche de nos valeurs.<br /> Ces 2 sièges au CNESER sont une bénédiction et un remerciement pour le travail de terrain accompli depuis bientôt 40 ans par l'UNI.<br /> Enfin un candidat qui comprend nos positions, plutôt que de se battre entre frères, luttons contre nos ennemis communs, cette gauche qui n'aime pas la France.<br /> Amitiés militantes<br /> <br /> Par l'éducation, pour la Nation<br /> <br /> Jean F
Osinski 2008
Publicité
Newsletter
Publicité